Vitamine D, ne la prenez en grippe !
Sur les conseils de notre partenaire : Nancy RIAMON, Diététicienne - Nutritionniste.
C’est en ces temps d’espoir d’un retour prochain du soleil que la grippe nous guète. En ce début mars, Rhône-Alpes fait partie des 3 régions françaises les plus touchée par l’épidémie. Outre les recommandations d’usage : se laver les mains, éviter les embrassades chaleureuses avec ceux qui présentent quelques symptômes douteux… il en est d’autres, qui bien sûr, vous me connaissez maintenant , touchent au contenu de nos assiettes !
Déjà en 1981, un scientifique britannique, Robert Edgar Hope-Simpson, a émis l’hypothèse que vitamine D et saisonnalité hivernale de la grippe sont liées, hypothèse corroborée en février 2008 par un groupe de 5 épidémiologistes et spécialistes de la vitamine D.
Pendant l’été, notre corps fabrique de la vitamine D grâce aux rayons UVB du soleil (Et oui ! tout est question de modération, seuls les excès sont néfastes). En hiver, emmitouflé dans notre col roulé, il est déjà plus difficile de fabriquer ce précieux stimulant de nos défenses immunitaires.
Cette vitamine stimule l’activité des cellules de l’immunité, les macrophages, qui mangent nos cellules infestées par les microbes ou les virus. Elle aide à la fabrication d’une molécule anti-microbienne par les cellules qui tapissent les voies respiratoires. Voilà pourquoi un déficit en vitamine D prédispose les enfants aux infections respiratoires hivernales et voilà aussi pourquoi le bon sens populaire conseillait l’huile de foie de morue !
Sans chercher à se punir avec ce remède de grand mère, peut-être préférerez-vous quelques bons petits plats de saumon, hareng, maquereau qui contiennent cette précieuse vitamine D.
C'était les conseils de notre partenaire Nancy RIAMON, Diététicienne - Nutritionniste
Contact : Nancy RIAMON, Nutritude 06 86 81 31 92